Dans ma recherche picturale se pose la question de la disparition, de l'effacement, du vide. De la fragilité de ce qui nous entoure. Ce travail trouve un écho dans les beaux murs de la chapelle Ste Anne, avec leurs traces de peintures ornementales, de fresques…Témoignage de l'impermanence et de sa poésie.

 

C'est aussi une confrontation entre l'espace monumental de ce lieu et l'intimité de ma peinture.

 

Les vides sont modulés par les nombreux motifs, et inversement. Ils ont le sens du silence en musique.

C'est aussi «une folie du détail» avec des zones très, très précises. Une sorte de broderie réalisée avec de toutes petites brosses…Une ornementation.

Il y a pour moi la nécéssité de représenter, de schématiser, de réorganiser. De s'approprier le monde.